Le discours de Steve Jobs, destiné aux diplômés de Stanford, m’a énormément touchée et marquée. Quand il dit que « The dots will always connect » cela m’a percutée de plein fouet.

Vous allez voir au travers de mon histoire, ou plutôt au travers de mon parcours professionnel, qu’il a clairement raison. Je partage avec vous dans cet article, quelques insights de mes choix professionnels.

1er étape : apprentissage

Je me souviens de ce jour où j’ai accompagné ma Maman à la banque, comme je l’avais déjà fait tant de fois. Fascinée par cette femme derrière son guichet, je suis sortie de là et j’ai dit « Maman, je veux devenir banquière ».

Ni une, ni deux, j’ai commencé à écrire mes lettres de postulation. Du haut de mes 13 ans, j’ai été invitée à des journées de sélection des futurs apprenti.es dans différentes banques.

La première qui m’a confirmé son intérêt est la banque où j’ai fait mon apprentissage.

J’ai adoré ces trois années, j’ai adoré le milieu bancaire. Vraiment, j’étais dans mon élément. J’étais avide d’apprendre et mes différents responsables ont également joué un rôle très positif dans cette expérience.

Un premier déclic

Alors que je prenais tous les jours le même bus, à la même heure pour me rendre à ma place de travail, j’entendais toujours les deux mêmes femmes se plaindre de leur quotidien. Leur travail ne leur plaisait pas, leurs collègues leur posaient des problèmes, leur chef on n’en parle pas.

Et, un jour en les entendant, j’ai décidé que je ne voudrais pas leur ressembler. Je me suis promis de toujours prendre les décisions nécessaires qui me permettrait d’avoir du plaisir dans mon quotidien.

Mine de rien, on y passe quelques heures par jour à notre travail, alors autant s’éclater.

Mes études

J’avais un chef extra dans mon dernier stage d’apprentissage. Et quand je lui ai dit que je souhaitais faire la HEG en emploi, et qu’avec un peu de culot je lui ai demandé s’il n’avait pas la possibilité de m’engager à temps partiel, il m’a dit que justement il cherchait quelqu’un à 50%.

C’était la grande classe ! Me voilà partie pour 4 ans d’études en emploi. Très belle expérience aussi cette HEG. Même si je n’en garde pas d’immenses souvenirs (je suis pas très scolaire, j’ai un peu galéré dans certaines branches). C’était surtout la rencontre de belles personnes et des amitiés qui perdurent aujourd’hui.

Il n’y a pas d’échec, que du feedback

Après la HEG, j’ai voulu absolument quitter le monde bancaire. Non pas car cela ne me plaisait plus, j’avais le sentiment que si je restais à la banque je n’en ressortirais jamais.

J’étais obstinée à vouloir rejoindre une entreprise de révision comptable, persuadée à ce moment-là que le monde des chiffres était fait pour moi.

Et comme les choses n’arrivent pas par hasard, c’est dans les premiers mois dans cet emploi que j’ai reçu le résultat de mon examen final de la HEG : j’avais échoué.

Gros drame pour moi, je n’avais pas vraiment connu l’échec jusqu’à présent. Je me souviens que je me promenais dans la rue et j’avais l’impression que cela se lisait sur mon front que je n’avais pas réussi.

Mais plus tard j’ai compris que c’était l’Univers qui m’envoyait un signe plus qu’important : je m’étais trompée. Je n’étais pas du tout faite pour ce monde de la révision. Et grâce à l’échec de cet examen, j’ai remis en question mes choix de vie. Et j’ai pris les décisions qui s’imposaient : quitter cette entreprise.

Les premiers pas dans le management

Après un séjour linguistique qui m’a permis de me changer les idées, j’ai rejoins une entreprise dans le milieu horloger.

Je n’y suis pas restée longtemps mais j’ai eu le temps de vivre de grands moments.

C’est à l’Office fédéral de la statistique que j’ai fais mes premiers pas dans le management d’équipe. J’étais toute jeune à l’époque, et j’avais 5 personnes à gérer. J’ai assez vite compris qu’il me faudrait des outils supplémentaires que ceux acquis lors de ma formation en HES pour être à l’aise face à mon équipe.

C’est là aussi que j’ai compris que les compétences de management ne suffisent pas mais qu’il faut clairement des compétences de leadership quand on gère une équipe !

Je me suis donc lancée dans la formation menant au Brevet fédéral de spécialiste en conduite d’équipe. J’ai beaucoup appris dans cette formation et j’y ai découvert le coaching.

Quand une des intervenantes nous a parlé de son métier de coach, j’ai eu le même effet qu’avec la femme derrière son guichet à la banque. J’ai su que je voulais me former et évoluer dans ce domaine.

Ma transition de carrière

J’ai alors entrepris ma formation de coach, et je n’ai pas arrêté : coaching professionnel en entreprise, coaching d’équipe, CAS en conduite et dynamique d’équipe, coaching professionnel de vie, etc.

J’ai ensuite eu la chance de pouvoir réduire mon temps de travail auprès de mon employeur pour consacrer un 30% à mon activité indépendante.

L’opportunité s’est présentée de pouvoir me former à l’Outplacement et d’accompagner des personnes en recherches d’emploi dans une entreprise de renommée internationale.

L’entrepreneuriat

Assez rapidement, je me suis rendue compte qu’avec seulement un 30% de temps à disposition, il était vraiment très difficile de développer une activité indépendante.

Alors après 1 mois en Australie (je suis fan des congés longue durée 😋), j’ai pris mon courage à deux mains et j’ai décidé d’accepter la proposition d’association qui s’était présentée à mois quelques semaines auparavant.

Très belle expérience, un démarrage dans l’indépendance qui s’est fait sur les chapeaux de roue avec une belle énergie. Bref, j’étais au taquet.

Comme je vous l’ai dit, je me suis promise de prendre les décisions nécessaires pour être heureuse au travail. Et j’avais encore quelques ajustements à faire. C’est donc en 2020, que je crée NESWA pour répondre à mes besoins de liberté et d’exprimer pleinement ma personnalité dans mes différentes activités de manière alignée et authentique.

The dots will always connect

Je pense qu’il n’y pas de hasard dans la vie. Et quand je regarde mon parcours, toutes mes expériences, tous mes apprentissages, je peux les relier aujourd’hui. Je suis la personne et la coach que je suis grâce à tout ça.

Et je peux également vous accompagner dans une démarche de coaching professionnel car j’ai vécu ces différents événements, ils ont été extrêmement formateurs et je vois les bénéfices que j’en retire.

Je terminerai par une anecdote pas si anecdotique :

Quand j’avais ~12 ans, j’ai vu mon Papa pleurer pour la première fois de ma vie : il s’était fait licencié. J’étais alors incapable de l’aider ou de le soutenir.

Alors quand 25 ans plus tard, le jour de son anniversaire, ArcInfo publie un article en mettant en avant mon programme de transition de carrière, parce que c’est devenu mon métier d’aider les personnes qui sont en recherche d’emploi, je me dis que la boucle est bouclée 💖. 

#TheDotsWillAlwaysConnect