Je ne voulais pas quitter Bali sans l’avoir rencontré. Je ne sais pas pourquoi. Je n’étais pas malade ; j’ai même toujours été en excellente santé. Je m’étais renseigné sur ses honoraires car, mon séjour touchant à sa fin, mon portefeuille était quasiment vide.

Je n’osais même plus consulter mon compte en banque à distance. Les gens qui le connaissaient m’avaient répondu : «Tu donnes ce que tu veux, tu le lui glisses dans une petite boîte posée sur l’étagère.» Bon, cela m’avait rassuré, même si j’angoissais un peu à l’idée de laisser un tout petit billet à quelqu’un qui avait, disait-on, soigné le Premier ministre du Japon.

Ce fut difficile de trouver sa maison, perdue dans un petit village à quelques kilomètres d’Ubud, au centre de l’île. Je ne sais pas pourquoi, dans ce pays, il n’y a pratiquement pas de panneaux indicateurs. Lire une carte, c’est possible quand on a des points de repère, sinon c’est aussi inutile qu’un téléphone portable dans une zone où l’on ne capte pas.

Restait, bien sûr, la solution de facilité : demander à des passants. J’ai beau être un homme, cela ne m’a jamais posé de problème. Il me semble parfois que la plupart des hommes auraient l’impression de perdre leur virilité s’ils devaient s’abaisser à ça. Ils préfèrent se murer dans un silence signifiant «Je sais», feignent de se repérer, jusqu’à ce qu’ils soient complètement perdus et que leur femme leur dise : «Je t’avais bien dit qu’on aurait dû demander.»

POURQUOI J’AI AIMÉ

Un « must-have » dans la catégorie développement personnel. L’histoire est facile à lire et elle met en lumière le pouvoir de nos croyances sur nos vies. Nous nous conditionnons nous-mêmes à vivre des choses qui nous déplaisent en raison de ces croyances.

L’histoire, agrémentées de petits exercices de coaching, montre comment cet homme a finalement décidé de changer de vie et de remettre ses envies au centre de sa vie. Il y parvient après un travail de réflexion personnelle accompagné par un « coach » 😊.